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ASBL DAKAWOMINA

Solidarité avec les déplacés
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Aide alimentaire d'urgence
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Jardin maraîcher
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Rencontre avec les femmes

Camp de Hore Guende

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Les enfants

L'avenir du Mali - (Camp de Here Bugu)
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Au plus près des populations

 
Ce que disent nos partenaires

 

 15 ans se sont écoulés depuis notre premier voyage "découverte" au Mali et la visite du village de Dakawomina sur les berges du fleuve Niger. 

15 ans durant lesquels nous avons, avec quelques amis qui nous ont rejoints pour fonder l'ASBL Dakawomina, soutenu des projets concrets qui nous étaient présentés par des populations soucieuses de prendre en main leur propre développement.  

Le mérite leur revient, à ces populations, dont le courage et la résilience, face aux nombreuses embûches auxquelles elles doivent faire face, nous ont encouragé à leur accorder l'attention et la confiance dont ils avaient besoin pour concrétiser leurs projets.  

C'est donc avec beaucoup d'émotion que nous avons lu ce message reçu il y a quelques jours de notre partenaire malien.

Ce qui disent nos partenaires

 

 

 

 

De l’aide au développement à l’aide humanitaire d’urgence !

 

L’association Dakawomina a pendant des années soutenu des projets de développement principalement dans trois villages avec lesquels elle a noué des relations étroites de collaboration, au Centre du Mali : Dakawomina, Nia Ouro/Néné et Soula Ouro. 

Soucieux d’accompagner les villageois dans «leurs projets», les objectifs de l’association se sont focalisés sur quatre axes, intimement liés entre eux :

l’accès aux soins de santé - l’éducation - l’accès à l’eau - les initiatives génératrices de revenus pour les femmes (I.G.R.).

La situation au Mali s’étant dégradée de manière dramatique depuis 2019, les villages ont été désertés par les habitants qui n’ont eu d’autre choix que de fuir pour se réfugier dans les camps, abandonnant derrière eux tout ce qu’ils possédaient. Ainsi, depuis 2019, nous avons été amenés à soutenir ces populations «amies» par des aides d’urgence pour assurer leur survie.  Deux ou trois fois par an, une aide alimentaire était organisée : achat de riz ou de mil, d’huile, les bases de l’alimentation, pour les familles les plus démunies, quelques nonante foyers, soit environ 900 personnes.

Aucune amélioration n’étant pressentie, le retour dans les villages n’est pas envisageable.  L’aide alimentaire d’urgence ayant ses limites, nous avons en 2023 répondu favorablement à la demande des villageois déplacés de soutenir leur projet de jardin maraîcher. C’est ainsi que deux hectares ont été aménagés : plantation de 250 arbres fruitiers ou à valeur thérapeutique, creusement de 2 puits, construction de 4 bacs de rétention d’eau, forage et construction d’un château d’eau, organisation d’une formation à l’agriculture, construction d’un mur barrage, achat de graines...

Cela permet à de nombreuses femmes de retrouver la joie de pouvoir assurer l’autonomie alimentaire de leur famille.

C’EST CE PROJET QUE NOUS CONTINUERONS À SOUTENIR EN 2025

 

 

FAITES UN DON

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"Il n'y a pas de petit don, la solidarité ne se mesure pas au montant versé.

Seul le geste d'humanité que représente "faire un don", quel qu'il soit, importe"

Code IBAN: BE72 0016 7107 8816

BIC Code: GEBABEBB

 MERCI

 

 

En quoi sommes-nous "différents des grandes ONGs"

 
Les spécificités de l'ASBL Dakawomina

Sans vouloir déprécier le travail des grandes ONGs, ni nous mettre en avant en donneurs de leçons, nous pensons que les clés du succès de l'ASBL Dakawomina résident dans l'approche et l'orientation que nous avons voulu donner à nos actions. 

N'étant pas issus du monde "humanitaire", nous nous sommes laissés guider par notre volonté d'aller au plus proche des populations afin "d'écouter" LEURS BESOINS et "d'entendre" LEURS PROJETS pour parvenir à les réaliser.

Les spécificités de l'ASBL Dakawomina

 

 

 

 

 

 

Voyage 2019

Nous avons fait un voyage "éclair" en septembre compte tenu de la situation sécuritaire dans le centre du Mali. 

Ainsi nous n'avons malheureusement pas pu nous rendre dans les villages où nous soutenons des projets, toutefois, des délégations de ces villages sont venues nous rencontrer à l'hôtel où nous résidions et nous avons pu ainsi avoir un suivi des réalisations mais surtout aussi aller de l'avant dans de nouveaux projets.

Il nous semble utile de témoigner de la situation chaotique du Centre du Mali.  Le constat que nous devons malheureusement faire est que l'Etat est absolument absent de cette zone. Plus de 70.000 personnes sont réfugiées dans la région.  La peur est devenue le quotidien.  Il y a non seulement les djihadistes qui font des incursions dans les villages en imposant leurs règles, mais il y a aussi des milices armées qui circulent en toute liberté armés jusqu'aux dents et parés de gri-gri et amulettes. 

De nombreux villages ont été incendiés et les populations massacrées.  Il en est ainsi de village de Soula Ouro ou nous avions financé le creusement d'un puits et la création d'une petite école à la demande des enfants.  Aujourd'hui, les femmes, enfants et personnes agées ont fui le village et se retrouvent disséminées dans des camps de fortune établis sur des terrain mis à leur disposition. Nous en avons retrouvé quelques-un et avons fourni une aide d'urgence pour 63 familles les plus nécéssiteuses (50kg de riz et 5l d'huile par famille).

Le village de Nia Ouro où nous avons participé à l'équipement du Centre de Santé est lui assailli par les réfugiés.  Grâce à la solidarité des villageois, plus de 700 réfugiés ont été accueillies dans le village, des terrrains ont été mis à leur disposition pour qu'ils puissent s'y s'établir et également quelques lopins de terre pour leur permettre d'y cultiver les céréales nécessaires à leur alimentation.  Cette arrivée massive de personnes, surtout des femmes et des enfants, mettent sous tension les installations du Centre de santé, notamment la pompe à eau qui a fini par donner des signes de fatigue.  Nous avons donc décidé de pourvoir à la réparation de la pompe.

Le Centre de santé est à nouveau opérationnel après avoir été fermé pendant près d'un an suite au départ du médecin et de la sage femme à cause de l'insécurité. 

Un Nouvel agent de santé est maintenant en place et le Centre de santé communautaire (Cescom) a pu reprendre les activités de vaccination et prodiguer les soins de première urgence.  En l'absence de sage femme, c'est également l'agent de santé qui assiste les femmes lors des accouchements "sans problèmes".  Si l'accouchement s'annonce difficile, il emmène la future maman vers le Centre de Santé de Reference (Cesref) de Fatoma situé à une quinzaine de kilomètres.

Nous avons également pu avancer sur le projet de jardin pour les femmes de Dakawomina.

D'autre part, nous avons rencontré la responsable de l'association "la chaine de l'espoir" à l'Hopital "Mère enfant le Luxembourg" de Bamako.  En effet nous souhaitions mettre un système sur pied afin de faciliter le transfert des enfants de la région du centre du Mali vers cet hôpital et ainsi de permettre les opérations à coeur ouvert qui ne se font qu'à Bamako au sein du nouveau plateau technique dédié à la chirurgie cardiaque pédiatrique de l'hôpital.  La construction d'une petite maison d'accueil à proximité de l'hôpital est envisagée et nous pourrions nous inscrire dans ce projet.

Voilà donc un résumé très succint de ce voyage qui, même s'il fut court, fut surtout très productif et riche en émotions.  Nous détaillerons ultérieurement les différents projets mais vous pouvez dores et déjà en prendre connaissance sur le blog de l'association "https://dakawominanews.naniepat.be"

Enfin, si nous avions quelques apréhensions avant de partir, la lumière dans les yeux des villageois nous enlève tout doute quand à l'utilité de nous rendre sur place.  Plus que jamais, au-delà des aides que nous pouvons leur apporter, le fait de continuer à aller les rencontrer est primordial. 

 

 

 

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