PROGRAMME
SALLE SAINTE CLAIRE - PARVIS SAINT FRANÇOIS, LOUVAIN-LA-NEUVE
Vendredi 29 novembre à partir de 17h : Concert Gourmand
animé par le groupe Korum
Samedi 30 novembre de 10h à 18h et dimanche 1er décembre de 10h30 à 18h : Marché Solidaire
D’après les meilleures estimations dont on dispose pour le Mali, entre 3.500 et 3.800 femmes et filles meurent chaque année suite aux complications imputables à la grossesse. C'est inacceptable, surtout si l'on sait que la plupart de ces décès peuvent être évités à l’aide de services de soins de santé, efficaces par rapport aux coûts.
(Extrait du rapport du MNPI-Maternal and Neonatal Project Index)
Le Projet DAKAWOMINA vise à mettre en place toutes mesures susceptibles de combattre cette "fatalité".
Comme nous avons pu le constater lors de nos différents séjours, l'accès aux soins de santé dans les villages les plus éloignés de la zone sahélienne est pratiquement inexistant.
Cette absence de structures est particulièrement dramatique en ce qui concerne la santé de la maternité et de la petite enfance, car si globalement le pays enregistre une amélioration, cette région accuse un déficit important en la matière. De nombreuses femmes meurent encore trop fréquemment lors de leur transfert vers un Centre de Santé trop éloigné et difficilement accessible.
Nous essayons de répondre aux demandes des villageois pour l'amélioration de leur santé et en particulier de la santé de la maternité et des jeunes enfants. Cela passe également par l'éducation, l'accès à l'eau et les initiatives visant à améliorer les conditions de vie par le développement d'activités génératrices de revenus et de lutte contre l'insalubrité.
L'éducation, la formation des adultes, l'alphabétisation et la sensibilisation sont autant de moyens à développer pour accéder à une meilleure santé pour tous. C'est dans cette optique que nous soutenons les écoles rurales de Dakawomina et de Néné et les initiatives d'alphabétisation et de formation du Centre APECF à Fatoma.
L'eau est source de vie mais aussi essentielle à la santé. Bien que la construction de puits ne soit pas notre objectif premier, il nous a semblé évident de répondre positivement à la demande des villageois de Soula Ouro pour les aider à construire un puits qui permettra à près de 4.500 Peuls et à leur bétail d'avoir de l'eau potable et de financer la remise en état d'une pompe à eau pour le Centre de Santé de Nia Ouro .
Par les initiatives génératrices de revenus, les femmes deviennent plus indépendantes et peuvent mieux prendre leur santé en charge. C'est ce qu'a bien compris l'APECF à Fatoma . Le Centre offre aux femmes inscrites des cours d'alphabétisation ainsi que des formations pour diverses activités artisanales.
PROGRAMME
SALLE SAINTE CLAIRE - PARVIS SAINT FRANÇOIS, LOUVAIN-LA-NEUVE
Vendredi 29 novembre à partir de 17h : Concert Gourmand
animé par le groupe Korum
Samedi 30 novembre de 10h à 18h et dimanche 1er décembre de 10h30 à 18h : Marché Solidaire
Avant, ils étaient des «villageois» - habitants d’un village -, Soula Ouro en l’occurence.
Mais ils n’ont plus de village. Ils ont perdu l’appartenance à cette terre qui était la leur.
Ils ont fui leurs maisons, n’emportant avec eux que quelques objets, abandonnant leurs champs,
essayant d’oublier les massacres perpétrés, les yeux emplis des images des greniers, gonflés de céréales, partant en fumée,
au nom d’une incompréhensible guerre fratricide.
Aujourd’hui, ils font partie des statistiques sous le vocable de «déplacés» ou «réfugiés de l’intérieur».
Ils vivent dans des camps, mis à leur disposition, dans un grand dénuement, mais où ils ont pu reconstituer leur communauté.
Lors de notre voyage de février, nous avons organisé une rencontre avec les populations des deux campements de déplacés de Soula Ouro afin de décider avec eux des priorités pour l’avenir.
Les liens ci-dessous vous permettront de suivre notre voyage à la rencontre des populations déplacées de Soula Ouro